Parution février 2006
Au coeur du berceau de la civilisation est apparue la figure d'Abraham qui incarne la foi de trois millions de croyants
Pour en rappeler le sens, René Guitton a reconstitué l'épopée mythique du Patriarche....
Le Prince de Dieu (Flammarion - 2006)
Présentation
A PROPOS
Avec Abraham, l'Orient berceau des religions annonciatrices de paix, dérive en moi depuis toujours. Face à la violence du présent, face au gouffre insondable de l'avenir, je suis parti en Candide vers les sources, sur le chemin d'élévation tracé par celui que les monothéistes s'accordent à considérer comme le père des croyants. Sur ces mêmes terres, convergent du monde entier, des extrémismes qui brandissent la toute puissance du même message de foi – en Dieu et en l'homme – pour mieux s’affronter et semer la terreur."
Au cours de nombreux séjours, étirés sur six années, René Guitton a cherché à reconstituer scrupuleusement l'épopée mythique du Patriarche,explorant les croyances locales,a mémoire des peuples qui bordent les rives bibliques et coraniques, les mythologies sumérienne et assyrienne, les sites antiques et les hommes, se heurtant parfois à la violence et aux conflits contemporains. Il a confronté la transmission orale et écrite des rabbins, celle des Églises chrétiennes, comme celle des imams et islamologues sunnites et chiites, des scientifiques–archéologues, historiens, théologiens, philosophes et exégètes– pour tenter d'approcher au plus près la réalité – ou la symbolique– d'Abraham.
Dans Le Prince de Dieu, il fait vivre Ur, Babylone, Bagdad d'hier et d'aujourd'hui, les vestiges cinq fois millénaires pris sous le feu des armes et des bombardements, la remontée du Tigre et de l'Euphrate, jusqu'en Turquie à Harran ; en Syrie, Alep, Damas ; et au Liban, Byblos et Beyrouth. A Jérusalem, il célèbre les cérémonies de Roch Hachana et de Kippour dans la Grande Synagogue, poursuit sur Hébron, au Tombeau des Patriarches, l'Égypte des Pharaons, et se rend à Sodome. A La Mecque, à l'invitation du ministre du culte saoudien il a pu, pendant le pèlerinage du Hadj, se mêler aux croyants d'aujourd'hui qui reproduisent avec dévotion les gestes d'Abraham... autant d'expériences et de réflexions qui font du Prince de Dieu un ouvrage unique.
Paru en 2008 aux Éditions du Livre de Poche -LGF-, dans la Collection Biblio Essai: "Le Prince de Dieu"
Prince Poche - Prince Roumanie - Prince Italie
Extrait
Extraits
Ur des Chaldéens
Ur ! Le silence est profond. On pourrait presque entendre le sol respirer, avec cette impression d'un désert qui s'enfle et se désenfle. Droit devant moi, la Ziggourat monumentale se découpe sur fond de ciel avec, à sa gauche, le Tombeau des Rois et la maison d'Abram, seuls vestiges plantés au milieu de cette nature désolée. La voilà cette fameuse cité, vieille de plus de quarante siècles, bâtie par Ur-Namu, Roi de Sumer, d'Akkad et des quatre régions de la terre ! Voilà la ville d'Abram, selon la Bible, terre de métissage où souffle la majesté des peuples du sud ! Les ravages du temps et des hommes prendront-ils le pas sur mes rêves ? Ma passion tente de se frayer un chemin entre histoire et légendes, entre science et croyance, dans cette cité que les rois voulaient ériger en ville phare, pour une humanité qui n'en finissait pas d'inventer ses dieux.
Agatha Christie
La découverte décide même la romancière Agatha Christie à entreprendre le voyage de Londres à Ur, périple pittoresque qui contribuera à son extase orientaliste. Elle embarque à bord du train mythique Orient Express, dont elle raffolera par la suite, franchit le Simplon, passe Milan, Belgrade, Istanbul, Alep, Damas, puis poursuit à travers le désert, en véhicule à six roues, jusqu'à Bagdad, pour parvenir, épuisée mais comblée, dans la cité des rois de Sumer.
Elle y revient l'année suivante, mais une tempête de sable paralyse les lieux durant six longues journées : “ une véritable torture ! ” L'enfermement aura pourtant d'heureuses conséquences : dans ce camp isolé du reste du monde, Lady Christie fait la connaissance de celui qui deviendra son second mari, l'archéologue Max Mallowan.
Des croyances
Au temps de la grandeur d'Ur, les hommes créent sans cesse de nouvelles divinités. Cette profusion de dieux naît de ce que chaque nouvelle idole n'apporte pas de réponse rassurante. Aussi, l'image d'un père unificateur et intercesseur aurait-elle pu présenter une alternative au polythéisme. Abraham serait ainsi le produit d'une culture en mal de foi, une création des hommes en désir de Dieu, la nécessité de se reconnaître dans le Créateur. Freud ne place-t’il pas le besoin religieux, hérité d'Abraham, dans le besoin de protection par le Père ? Dans cette hypothèse, le Patriarche serait à considérer comme un mythe à figure humaine, aux facultés remarquables, qui aurait servi à symboliser la croyance des hommes en Dieu.
De l'enseignement
Abram aura pu apprendre le système de calcul complexe des tables de multiplication, des inverses, des racines carrées, la résolution des équations du premier degré, à une inconnue, mais aussi des équations à deux et trois inconnues. De nombreuses tablettes akkadiennes et babyloniennes, retrouvées dans la région, prouvent l'usage courant, avant l'invention de l'écriture, de l'arithmétique et de la géométrie dès le IV millénaire, sciences utilisées notamment en astronomie. L'une de ces tablettes datant d'avant –1900, représente même une formule arithmétique qui préfigure le fameux théorème de Pythagore. Les professeurs instruisent à leur propre domicile, ce qui me fait imaginer l'adolescent fréquentant cette maison du –XVIIe siècle, découverte à Ur par des archéologues, où des textes lexicaux, grammaticaux et cadastraux, voisinaient avec des œuvres littéraires.
De la voix de Dieu
Cette messagère, d'abord imperceptible, reste en lui-même. Elle se fait l'écho de son intérieur le plus secret. Est-ce sa conscience qui se manifeste ? Est-ce sa douleur sourde qui l'envahit et se mue en vibration, se timbre et s'amplifie, l'enserre peu à peu, pour l'absorber tout entier ? Est-ce la lumière qui éclaire enfin ses profondeurs ? Que peut être la Voix de Dieu ? Celle qui l'envoûte, parvenant d'au delà du temps, traversant l'infranchissable ? Descend-elle des cieux ou monte-t-elle de la terre ? Vient-elle à la fois de l'intérieur et de l'extérieur ? A moins qu'elle n'émane de la parcelle la plus immatérielle de son être. Elle doit naître Souffle, puis devient ample, lente, puissante en même temps qu'inaudible, porteuse de sens avant les mots. Elle ne peut s'insinuer en lui qu'intime et immense, obscure en même temps que souveraine. Et cette Voix qu'il entend pour la première fois, celle qui atteint l'harmonie absolue, lui dit de partir : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t'indiquerai. »
De l'alliance
L'exigence que le Très Haut a de son Témoin touche au degré supérieur de l'esprit et de la Foi. Il ne peut douter de l'engagement plein et entier du Patriarche. En échange de cette fidélité, et face aux questions exprimées par Abram quant à sa descendance, qui signifie en fait « comment puis-je être certain de cette bénédiction ? », Dieu veut lui donner une assurance, et il le fait selon l'usage des hommes, par un vieux rite d'Alliance emprunt de la plus grande solennité : le principe consiste à sacrifier des animaux en les coupant en deux. Les contractants déposent alors les parties fendues d'un côté et de l'autre d'une ligne centrale, puis passent ou se placent entre elles, symbolisant ainsi le plus ferme des engagements. Les intervenants vont être liés en une seule entité symbolique, à l'image des deux portions qui ne formaient auparavant qu'un seul corps. Cette manière d'être partie intégrante du serment se retrouve dans l'hébreu biblique, où l'on ne « concluait » pas d'Alliance, on y « entrait »; et s'il ne la respectait pas le parjure courait le risque d'avoir le corps déchiré en deux, comme les animaux sacrifiés.
Du sacrifice
Cette même année, huit mois après le pèlerinage du Hadj, débutent les fêtes juives de Roch Hachana, les premiers et deux du mois de Tichri. Dans la Grande synagogue de Jérusalem, je participe à toutes les cérémonies, ainsi qu'à celles des dix jours de pénitence qui conduisent à Yom Kippour. Roch Hachana marque à la fois, symboliquement, le jour de la création du monde et le début du nouvel an juif. Au cours de cette fête, hautement spirituelle, l'homme fait un bilan des actes et pensées de l'année écoulée. Il cherche au plus profond de lui la force de bouleverser, de réorienter sa vie. Au fil des prières la liturgie aborde les thèmes du Règne, du Souvenir et du Chofar. Le Règne, consacre l'existence de Dieu, créateur, présent et immanent, dans tout l'univers. Le croyant rend ainsi hommage à la Création. Par le Souvenir, Dieu se souvient des hommes, comme il s'est souvenu d'Isaac, sur l'autel du mont Moriah, de Sarah et de sa stérilité. Cette célébration consacre la Révélation individuelle ou collective. Le Chofar exprime la Rédemption sur le rassemblement des exilés, le retour des dix tribus disparues, la reconstruction du troisième Temple et l'espoir en l'arrivée du Messie. A travers le chant du chofar et les prières, Abraham et les siens s'inscrivent éminemment au cœur de la liturgie du Nouvel an et du Grand pardon.
De la Mecque
« Allah Akbar » crie le fleuve des croyants. Je suis pris dans le flot. Femmes, enfants et hommes agglutinés, tournent autour de la Kaâba. Ils tournent comme des automates, aspirés par ceux qui les précèdent et poussés par ceux qui les suivent. Des paralytiques, des handicapés, des malades, des obèses juchés sur le dos de leur porteur, tournent aussi, soudés au flux compact de la sainte noria. En un seul mouvement, tout de blanc vêtue, la masse se déplace inexorable, dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. La Maison cubique noire parait distante et froide, indifférente au gigantesque remous qui la vénère. Elle trône, puissante, au milieu de l'enceinte sacrée de la Mecque. Un voile immense la recouvre, sorte d'habit transparent, brodé de fils, ton sur ton, coupé d'une bande de versets d'or, avec par endroit des lacis d'argent. La foule en transe, psalmodie. Une transe habitée sereine en apparence, pénétrée de l'extase indicible d'être dans le saint des saints. Certains, essoufflés, impuissants à associer les mots et les idées, scandent machinalement le nom de Dieu, répétant inlassablement qu'il est le plus grand.
D'autres pleurent. Comme tous les pèlerins je suis nu, sous mon linge blanc immaculé, le ihram, J'éprouve, pour la première fois avec autant d'évidence, ce sentiment d'égalité où riches et pauvres, dépouillés de toute identité, apparaissent égaux. Soudain la spirale me happe, roue humaine impénétrable et inextricable. Je tente de m'approcher au plus près de l'empreinte des pieds d'Abraham. La tradition veut qu'on s'y recueille après avoir accompli les sept révolutions autour de la Maison de Dieu. Néanmoins je préfère « assurer » cette première visite dès que possible. Malgré le calcul de la trajectoire je suis avalé par la procession qui m'entraîne loin de l'autel sacré du Patriarche. Je réessayerai à la rotation suivante.
De la mort
Pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, le Sacrifice interrompu symbolise un renouveau comme lorsque la vie passe à deux doigts de la mort. Les épreuves que le Patriarche endure n'ouvrent-elles pas chacune le début d'une voie nouvelle ? De même qu'Abraham signifie le début de la réconciliation entre Dieu et ses créatures, il appartient aux hommes d'affermir ce commencement, dont chaque naissance renouvelle le cycle. La mort elle même n'est-elle pas le commencement de l'immortalité ? Ainsi les croyants vont-ils, de commencement en recommencement, par des commencements qui n'ont jamais de fin.
De la fin D'Abraham
Tenace, la mort ne le lâche plus et le suit dans ses moindres mouvements. Elle a certes revêtu pour lui ses plus beaux atours, puisqu'il a droit aux égards, mais elle sait aussi être sauvage et cruelle devant ceux qui le méritent. Il la voit belle et lui demande de se montrer sous son vrai visage. La «coupe amer » déploie alors sept têtes de dragons, au quatorze faces hideuses, qui présentent toutes les formes sous lesquelles elle peut se manifester. Par les poisons ou par les armes, par la foudre ou les bêtes féroces, par les cataclysmes et le feu elle se saisit de quiconque, quand elle le veut. Devant tant d'horreurs Abraham se sent épuisé. Il perd presque l'esprit. La mort trompeuse et perfide lui tend la main pour qu'il l'embrasse, lui promettant que ce baiser lui redonnera la force et la vie. Abraham se penche alors vers cet espoir offert pour y poser les lèvres. A peine l'effleure-t-il que sa bouche se colle à la main, et son âme se soude irrémédiablement à la mort.
René Guitton
Critiques
Le Figaro
Le Figaro littéraire
René Guitton livre ici le récit vivant et coloré de son pèlerinage dont le grand intérêt est de dérouler, dans un récit continu, les différentes traditions..."
(Stéphane Boiron): "René Guitton livre ici le récit vivant et coloré de son pèlerinage dont le grand intérêt est de dérouler, dans un récit continu, les différentes traditions.On lui sera gré de s''être attaché à restituer l''atmosphère des villes d''hier comme celles d''aujourd''ui, nous faisant découvrir des communautés oubliées."
Que sait-on du patriarche de l’Ancien Testament, dont trois milliards de croyants se réclament ?
D’entrée de jeu, René GUITTON nous prévient : d’Abraham on ne sait rien. « Aucun écrit, aucun objet du passé n’a jamais révélé la moindre trace du patriarche ; aucune attestation scientifique ou épigraphique ne témoigne de ce qu’il ait vécu. »
Pourtant aujourd’hui encore, trois milliards de croyants se réclament d’un ancêtre commun dont ils font leur père dans la foi. Si Abraham est une des principales figures de la tradition juive, qui voit en lui le premier ancêtre du peuple d’Israël, les chrétiens vénèrent aussi le patriarche comme « notre père à tous », selon l’expression de saint Paul. C’est d’ailleurs le personnage biblique le plus souvent cité dans le Nouveau Testament après Moïse. Abraham (Ibrahim en arabe) est également une figure centrale du Coran, un des grands prophètes de l’Islam.
Pour approcher la personne, historique ou symbolique d’Abraham, René Guitton a, durant six années, exploré les terres qui racontent la vie du patriarche, tentant de « se frayer un chemin entre histoire et légendes, entre science et croyance ».
Sans négliger aucune tradition, aussi bien orale qu’écrite, il a rencontré des croyants de toutes confessions, nous faisant partager leur vision d’Abraham. Il a également interrogé les scientifiques archéologues, exégètes, historiens ou théologiens, confrontant avec eux les divers récits qui rapportent son épopée.
Un pèlerinage sur les traces du patriarche
Triomphant de la première des dix épreuves que lui attribue la tradition rabbinique, Abram, menacé dans sa vie par le roi Nemrod, aurait passé toute son enfance caché dans une grotte du sud chaldéen. Il aurait ensuite rejoint la mythique ville d’Ur, où se serait déroulée son adolescence que l’auteur imagine partagée entre la fréquentation d’une petite école privée et le travail dans l’atelier d’un père occupé à sculpter des idoles. Quel cheminement intérieur poussa le jeune garçon à rejeter les dieux de ses ancêtres pour se laisser guider par la voix de Dieu ? C’est ce qu’a tenté de percer René Guitton, qui livre ici le récit vivant et coloré de son pèlerinage sur les traces du patriarche, itinéraire commencé par la remontée du Tigre et de l’Euphrate jusqu’à Harran, en Turquie, lieu de départ d’Abram vers le pays de Canaan. On sait qu’arrivé la-bas l’ancêtre des croyants reçut de Dieu le nom d’Abraham en même temps que la promesse de devenir «le père d’une multitude de nations », son histoire épousant, dès lors, les différentes épreuves censées révéler sa foi. Le grand intérêt du livre est de dérouler, dans un récit continu, des traditions qui, fondées sur une même trame, n’en présentent pas moins d’importantes contradictions. Ainsi, l’enfant du sacrifice est-il Isaac, fruit de la promesse accomplie en Sarah, comme le soutiennent les traditions juive et chrétienne ? Ou est-ce Ismaël, fils de la servante Hagar, conduit par son père sur le mont Mina, près de La Mecque, pour y être offert en holocauste ? On saura également gré à M. Guitton de s’être attaché à restituer l’atmosphère des villes d’hier comme d’aujourd’hui. Si nous visitons avec lui les principaux sites archéologiques du Moyen-Orient, trop souvent menacés par les conflits humains, nous pénétrons aussi dans les lieux de culte des bourgades traversées. C’est d’ailleurs l’occasion pour l’auteur de nous faire connaître des communautés oubliées : Mandéens gnostiques ayant Jean-Baptiste pour prophète ou Yézidis prétendant descendre d’Adam seul. Il nous fait également assister aux grandes cérémonies associées à la figure d’Abraham, telles que le pèlerinage de La Mecque ou la fête de Roch Hachana. Enfin, nous saisissons mieux les enjeux politiques qui poussent les hommes à se disputer la mémoire du patriarche. Celui-ci ne serait-il pas enterré dans la grotte du Makpelah, de la tristement célèbre ville d’Hébron, ville sainte pour les trois monothéismes et pourtant lieu de conflit entre les différentes communautés religieuses ?
La figure d’Abraham devrait permettre à l’homme de se réconcilier avec lui-même, quand on sait que le commandement adressé par Dieu au père des croyants recèle en hébreu tout à la fois une dimension de rupture, mais aussi de quête intérieure : « lékh lekha » (Genèse 12,1).
« Va vers toi, va pour toi. »
Stéphane Boiron
Le Monde
Le Monde
Billet de Eric FOTTORINO : René Abraham Guitton. "un livre que l''on traverse comme une oasis."
Billet de Eric Fottorino : René Abraham Guitton.
En ces temps de surenchères religieuses et de dérives communautaires, voici un livre qu''on traverse comme une oasis. Il est signé René Guitton sous le titre Le Prince de Dieu - Sur les traces d''Abraham. Des années de périple ont conduit ce voyageur impénitent sur les traces (imaginées) du Patriarche, dont se réclament trois milliards de croyants, juifs, chrétiens et musulmans. Avec un credo simple qu''il faudrait partager : aller vers dieu, c''est aller vers soi. (Le billet d''Eric Fottorino).
Autres
Le Point
"L''exhortation de Dieu à Abraham reçue, des millénaires plus tard, par un homme très moderne, l''éditeur parisien René Guitton, qui le cherche au milieu des balles, des divinités et des poètes bagdadis…" (Jérôme Cordelier)
L''Express
"René Guitton a choisi la route des religions du Livre avec rencontres, rappel des Ecritures, aventures, dialogues et débats où chacun se fait l''image d''Abraham. " Le prince de Dieu ", plus qu''un message." (Jacques Ducquesne)
France Inter
"Journal de 13H : " A la fois essai, document, témoignage, récit de voyage, le Prince de Dieu est un livre remarquable." (Yves Decoens)
Historia
"Le Prince de Dieu est un formidable manuel de tolérance, qui passionne. Un ouvrage respectueux, voyage initiatique, visant à exhumer du passé certaines choses qui nous sont cachées depuis la Création." (Moïna Delattre)
Télé Star
"Un livre unique, dans son propos comme dans sa démarche. Un époustouflant périple qui déchiffre la violence d''aujourd''hui en revisitant le passé. Lumineux !" (C. Rambert)
Question de femmes
"Cet ouvrage érudit et accessible, plutôt que de stigmatiser ce qui divise, se penche sur ce qui rassemble. Il déchiffre avec clairvoyance le message d''Abraham afin d''ouvrir au regard de la grande histoire adossée à la brûlante actualité." (N.C)
L''union
"Livre à la fois savant et accessible, où le vécu, l''étonnement, l''admiration, la sensibilité traduisent l''authenticité de l''auteur. Un ouvrage dense qui éclaire. " ( Hervé Chabaud)
La dépèche du midi
"René Guitton, qui n''a rien d''un docteur pédant, nous fait partager sa quête aux sources… " (Jean Claude Jaffé)
La tribune de Genève
"Un ouvrage tenant du carnet de voyage et de l''exégèse, dont le texte se lit d''un trait." (E.D)
D. S magazine
"Un livre, entre science et croyance qui s''avère aussi accessible que salutaire." (Nathalie Cotin)
Le bulletin des lettres
"L''ouvrage incite à ne pas interrompre les réflexions sur le patrimoine commun des juifs, des chrétiens et des musulmans."
Radio Notre Dame
"Un très grand livre, magnifiquement écrit, étonnant, atypique, où le présent et l''éternel sont fusionnels." (Denise Dumolin)
Fréquence protestante
"Un livre admirablement écrit, avec simplicité et limpidité." (Jacqueline Sers)
Radio J